Emmanuel Macron voit sa cote de popularité chuter de 11 points (43%)

Emmanuel Macron voit sa cote de popularité diminuer pour la troisième fois consécutive (-11 points depuis juillet, -19 points depuis son élection). Désormais, seule une minorité de Français déclare avoir une bonne opinion du chef de l’Etat (43%), contre 55% (+11) qui en ont une mauvaise.

Les jugements positifs à l’égard d’Emmanuel Macron sont minoritaires dans quasiment toutes les catégories de population à l’exception des catégories socio professionnelles supérieures (51%) – et notamment les cadres (58%) – qui sont toujours une majorité à avoir une bonne opinion de lui.

Sur le plan politique, le président de la République perd surtout des points auprès des sympathisants de droite (38%; -20 points) mais il voit également les jugements positifs à son égard reculer chez les sympathisants PS (51%; -13 points).

La popularité d’Edouard Philippe en nette baisse également (46% ; -9)

Le Premier ministre n’est guère épargné par le mouvement d’humeur des Français : seule une minorité d’entre eux déclare désormais avoir une bonne opinion de lui (46%; -9) tandis que 50% (+8) en ont une mauvaise image.

Les membres du Gouvernement davantage épargnés

Nicolas Hulot domine toujours notre classement des personnalités qu’on souhaite le plus voir jouer un rôle à l’avenir, malgré une cote d’influence en léger recul par rapport au mois dernier (40%; -4).

Notons également une relative stabilité des cotes d’influence des autres membres du Gouvernement testés dans l’enquête, à l’image de Jean-Yves Le Drian (34%; +2), qui arrive en deuxième position ex-aequo avec Alain Juppé, ou Bruno Le Maire (33%; +2; 4e position).

Plusieurs personnalités d’opposition se dégagent, mais aucune ne parvient à s’imposer totalement dans son camp

A gauche, Jean-Luc Mélenchon s’installe dans son statut de personnalité préférée des sympathisants de gauche non socialiste : 76% de ces derniers (+5) souhaitent ainsi que le leader de la France insoumise ait davantage d’influence à l’avenir. Jean-Luc Mélenchon demeure toutefois une figure politique clivante et peine à séduire les sympathisants PS (29%; +6).

A droite, le candidat non déclaré mais favori de l’élection à la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez, est une personnalité que les sympathisants de droite (62%; +6) et notamment les personnes proches de son parti (69%; +6) souhaitent voir jouer un rôle de premier plan à l’avenir, mais ce dernier est toujours au coude à coude avec Xavier Bertrand (62%; +8 chez les sympathisants de droite) et reste distancé par François Baroin, dont la cote d’influence est supérieure chez les sympathisants de droite (73%; +12).