Pour cette 10e vague, en plus de nos indicateurs barométriques traditionnels, BVA et Drimki ont sondé les Français ne vivant pas dans des communes rurales sur les éléments qui leur donneraient le plus envie d’aller vivre à la campagne : quels critères seraient ainsi les plus à même de les faire changer de logement et de cadre de vie ?
L’indicateur barométrique relatif aux projets immobiliers des Français reste identique
Toujours 1 Français sur 6 affirme avoir un projet immobilier pour l’année à venir (16%; inchangé par rapport à août et novembre 2021).
Certaines catégories de population se distinguent à nouveau par une plus grande propension à avoir un projet immobilier dans les 12 prochains mois : les 25-34 ans (32%; stable par rapport à novembre 2021) et les personnes appartenant aux catégories socio-professionnelles aisées (30%; +7).
Le souhait d’acheter son premier logement n’a jamais été aussi fort
Parmi les personnes ayant un projet immobilier, 44% indiquent vouloir acheter leur premier logement (+8 pts) : il s’agit du score le plus élevé observé sur ce type de projet depuis la création de l’indicateur en février 2020. L’éclaircissement concernant la situation sanitaire (ou du moins la levée des mesures restrictives), laissant entrevoir une sortie de crise, pourrait être à l’origine d’une plus grande confiance des primo-accédants, qui seraient, par conséquent, plus nombreux à vouloir se lancer.
A contrario, les intentions de changer de logement en vendant le sien pour un nouveau sont en recul (31% des personnes qui ont un projet immobilier ; –5 pts). Après avoir fait jeu égal avec l’intention d’achat d’un premier logement, ce type de projet se replace donc dans la hiérarchie initiale, en deuxième position.
On note également une baisse des projets d’investissement (15% ; -3) ou d’achat d’une résidence secondaire (4%; -3). 6% des personnes ayant un projet immobilier souhaitent vendre leur bien sans en acheter un nouveau (+3).
S’ils devaient aller vivre à la campagne, les citadins le feraient avant tout pour la nature et le calme
Près d’un tiers des personnes ne vivant pas dans une agglomération rurale, au sens de l’INSEE, déclarent que le fait d’avoir un jardin, un accès direct à la nature constituerait leur principale motivation pour aller s’installer à la campagne, dans une commune rurale (32%). Juste ensuite, vient la possibilité de vivre dans un cadre plus calme, élément cité par 28%.
Une proportion non négligeable d’entre eux met également en avant les prix de l’immobilier plus intéressants (21%) et la capacité d’avoir des logements plus grands (20%).
Un peu moins d’un sur 6 mentionne la chance de pouvoir vivre dans un cadre moins pollué, moins stressant ou encore plus agréable pour les enfants, mais aussi, la possibilité de profiter d’une vie de village ou l’opportunité d’augmenter son pouvoir d’achat.
A noter que pour 1/5 des personnes ne vivant pas dans une commune rurale actuellement, aucune des raisons citées ne pourraient les motiver à aller vivre à la campagne.