La popularité d’Emmanuel Macron en début de quinquennat (62%) est similaire à celle de ses prédécesseurs

  • Deux semaines après son élection, Emmanuel Macron bénéficie d’une popularité relativement élevée : 62% des Français déclarent avoir une bonne opinion de lui, contre 35% qui sont de l’avis contraire. Ce score est très proche de celui mesuré pour François Hollande à son arrivée à l’Elysée (61% en mai 2012), mais aussi de celui de Nicolas Sarkozy (63% en juin 2007), de François Mitterrand en juin 1981 (61%) ou de Jacques Chirac en mai 1995 (62%).
  • Sur le plan politique, Emmanuel Macron réussit pour le moment son pari de dépasser les clivages partisans traditionnels : il séduit ainsi aussi bien les sympathisants PS (88%) que LR (69%) ou UDI (76%). En revanche, une majorité de sympathisants FN a une mauvaise opinion de lui (61%) tout comme les trois quarts des sympathisants de la France insoumise (75%) : les nouvelles lignes de fracture apparues lors de la présidentielle semblent donc désormais davantage structurer l’opinion que l’ancien clivage gauche-droite.

Edouard Philippe bénéficie d’un a priori positif : près de six Français sur dix (59%) ont une bonne opinion de lui

  • La popularité d’Edouard Philippe se situe juste en dessous de celle d’Emmanuel Macron, à 59%, signe que sa nomination suscite un a priori plutôt positif. Ce score est inférieur à celui de Jean-Marc Ayrault en mai 2012 (65%), mais il est proche de celui obtenu par François Fillon en 2007 (57%), Alain Juppé en 1995 (59%) ou Edouard Balladur en 1993 (58%), et supérieur à celui observé pour Lionel Jospin en 1997 (52%).
  • Sa nomination, loin de l’avoir éloigné des siens, semble par ailleurs plutôt validée par les sympathisants LR qui sont 69% à lui témoigner de la sympathie.

Nicolas Hulot, personnalité qu’on souhaite le plus voir jouer un rôle à l’avenir

  • L’ancien animateur se hisse d’emblée en tête de notre classement, avec une cote d’influence bien supérieure à celle de toutes les autres personnalités testées : 58% des Français souhaitent ainsi qu’il ait un rôle important à l’avenir. Les sympathisants de gauche sont particulièrement nombreux à le souhaiter (71%), tout comme les sympathisants En Marche (82%).

Jean-Luc Mélenchon conserve son leadership à gauche

  • Si le leader de la France insoumise ne domine plus notre classement comme c’était le cas juste avant le premier tour de l’élection présidentielle (sa cote d’influence auprès de l’ensemble des Français passe de 44% à 32%), il conserve une réelle assise à gauche puisqu’il demeure la personnalité que les sympathisants de la gauche non socialiste souhaitent le plus avoir de l’influence à l’avenir (82%).

À droite, François Baroin conserve l’avantage

  • François Baroin, qui dirige la campagne des législatives pour le parti LR et espère imposer à Emmanuel Macron une cohabitation, s’impose comme la figure clé de la droite : 67% des sympathisants de droite souhaitent ainsi qu’il ait de l’influence à l’avenir, loin devant ses challengers que sont Xavier Bertrand (53%) et Laurent Wauquiez (53%).